Brunhilda - Décédée
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Brunhilda - Décédée
Brunhilda est une jeune naine originaire de la fameuse Cité-Citadelle de Karak-Ouzgol. Peu avenante au premier abord, elle présente une allure androgyne : costaude, crâne rasé, regard dur. En effet elle ne supporte pas l’idée d’être considérée seulement du fait de sa condition féminine mais souhaite au contraire qu’on l’estime pour ses qualités et ses compétences. Ce n’est pas pour rien qu’elle a récemment intégré l’unité d’élite des Pointes de fer, dont elle semble être un élément prometteur et qui lui inspire, ainsi qu’à ses parents, une très grande fierté.
L’histoire familiale est d’ailleurs empreinte des exploits d’un aïeul qui participa à la légende de la Cité-Citadelle et dont elle possède en héritage un marteau runique. Brunhilda désire ardemment que son nom entre également un jour dans la légende et perpétue ainsi cette gloire familiale.
Brunhilda est fille de Ilde et Tordek. L'armurerie familiale, où travaillait son père avant sa retraite, fut son terrain de jeu avec ses frères et sœurs. La famille n'était pas très vaste. De ses grands-parents, il reste seulement Eldeth, sa grand -mère maternelle. Bruenor, son mari, décéda il y a quelques années déjà. C'était un Nain apprécié de tous et probablement est-ce son départ qui a décidé cousin Kromdrak, le fils d'oncle Krombek frère de Ilde, à quitter Karak-Ouzgol pour tenter sa chance à la ville humaine de Port-Franc. Brunhilda garde un souvenir ému de grand-père Bruenor, qui lui avait cérémonieusement transmis Tolgir, le marteau familial alors qu'elle se dédiait à la carrière des armes.
L’histoire familiale est d’ailleurs empreinte des exploits d’un aïeul qui participa à la légende de la Cité-Citadelle et dont elle possède en héritage un marteau runique. Brunhilda désire ardemment que son nom entre également un jour dans la légende et perpétue ainsi cette gloire familiale.
Brunhilda est fille de Ilde et Tordek. L'armurerie familiale, où travaillait son père avant sa retraite, fut son terrain de jeu avec ses frères et sœurs. La famille n'était pas très vaste. De ses grands-parents, il reste seulement Eldeth, sa grand -mère maternelle. Bruenor, son mari, décéda il y a quelques années déjà. C'était un Nain apprécié de tous et probablement est-ce son départ qui a décidé cousin Kromdrak, le fils d'oncle Krombek frère de Ilde, à quitter Karak-Ouzgol pour tenter sa chance à la ville humaine de Port-Franc. Brunhilda garde un souvenir ému de grand-père Bruenor, qui lui avait cérémonieusement transmis Tolgir, le marteau familial alors qu'elle se dédiait à la carrière des armes.
Dernière édition par Admin le Sam 13 Juil - 20:55, édité 4 fois
Re: Brunhilda - Décédée
- NE PAS LIRE, RESERVE A BRUNHILDA :
Brunhilda et Kromdrack, avant le départ pour l’Île du Cristal
" Salut Kromdrack, comment ça va ? "
Ayant énergiquement poussé de sa bonne épaule la porte d'entrée vermoulue, Brunhilda venait de passer la tête dans le taudis de son cousin. Kromdrack était, comme à son accoutumée, allongé sur le lit miteux.
A l'intrusion de sa cousine, le Nain la contempla d'un regard terne.
Après un silence renfrogné, il marmonna enfin :
" Je n'arrive pas à m'ôter de l'esprit l'image de Andelphe se noyant devant toute cette foule. "---
" Eh bien estime-toi heureux de ne pas avoir été à ses côtés dans cette cage. Tu aurais pu être arrêté pour complicité et je n'aurais plus personne à qui me fier à Port Franc! "---
Kromdrack se renfrogna et se tourna vers le mur en grognant.---
"Je t'ai connu moins sentimental. Est-ce la compagnie des hommes qui t'as rendu ainsi? Tu étais un modèle pour moi, malgré que ton père désapprouvait ton mode de vie... Quelle image vais-je garder de toi maintenant?"---
Kromdrack s'assit lentement sur le lit.
" Tu sais, je crois que je vais retourner à la Cité-Citadelle. En te revoyant, je m'aperçois à quel point ma famille me manque. Ma vie ici est un échec, il faut bien que je l'admette. Et mon meilleur ami est mort. Plus rien ne me retient ici. "
Il secouait la tête d'un air las. Et tout à coup, il se leva et s'approcha de sa cousine en lui prenant les mains.
" Vous allez retourner à Karak-Ouzgol, c'est ça ? Emmène-moi avec toi, je t'en prie Brunhilda ! "---
Brunhilda serre les mains de Kromdrack.
" Je peux te ramener avec nous, mais pour cela tu dois revenir fièrement et faire honneur à ta famille. Si c'est pour leur infliger la honte et le chagrin, en te présentant tel que tu te présentes à moi, autant rester à Port-Franc. Il faut donc que tu te montres digne de la compagnie des 3 couronnes, digne de ta lignée et digne des nains. Que comptes-tu faire pour cela? "---
Kromdrack éclata en sanglots et se laissa tomber sur le lit.
" Tu as raison, je suis un raté, une honte pour les miens... "
Pendant quelques instants, on n'entendit plus que ses reniflements exaspérants. Puis, après s'être une nouvelle fois essuyé le nez dans sa manche, il releva des yeux larmoyants.
" Mais c'est vrai, tu pourrais me ramener à la Cité avec vous ? Oh, cousine Brunhilda, je vais faire de mon mieux. Tu as raison. Il faut que je reprenne mon métier, que je voies des gens et puis que j'améliore mon alimentation, ma tenue vestimentaire. Oui, tu as raison, je vais me ressaisir. Mais, tu sais, je vais avoir besoin de ton aide au début, de ton soutien. Est-ce que tu crois que tu pourrais me donner un peu d'or ? 20 pièces ce serait suffisant, tu sais... "---
Brunhilda lance un regard sévère à son cousin:
" Tu te moques de moi? Tu me demandes un service énorme et en plus tu me réclames de l'argent? Si tu n'étais pas mon cousin je te mettrais une raclée pour t'apprendre les bonnes manières ! Ce n'est pas ainsi que tu as été élevé... Oui tu peux avoir honte de toi! "
Puis après une pause, elle reprend :
" Je te donnerai 5 pièces d'or, mais en échange tu vas faire ce que je te demande : je dois partir en mer avec la compagnie. Nous devrions être de retour dans une semaine. D'ici là, je veux que tu sois mes yeux et mes oreilles. Je veux tout savoir de ce qui se passe à Port-Franc, que ce soit dans la ville haute ou dans la basse. Si tu réussis cette mission, je te donnerai 10 pièces d'or, afin que tu puisses te rendre présentable pour ton retour parmi les tiens. Si tu échoues, je te laisse à Port-Franc. Alors?"---
Le Nain avait eu un mouvement de recul lorsque les paroles de la guerrière se firent menaçantes.
A présent, il regardait fixement la bourse de cette dernière, comme s'il comptait les pièces à travers le cuir.
Puis, comme reprenant conscience de la situation, il se redressa et répondit d'une voix monocorde.
" Très bien, Brunhilda. Puisque tu souhaites monnayer ce que tu me donnes, tu en auras pour ton argent. "
Il tendit la main.---
Brunhilda prend 5 pièces d'or de sa bourse et les pose une à une dans la main de Kromdrack.
" Je te dis donc au revoir, et peut-être adieu. Si je ne reviens pas de notre périple, tu devras te débrouiller seul pour retourner à Karak-Ouzgol. Que Helferth te protège! "
Elle se retourne sans attendre de réponse et quitte la pièce.
Re: Brunhilda - Décédée
La mort de Brunhilda
Brunhilda, fortement affaiblie suite au combat contre le dragon et par l’attaque en traître de Ridrak, sent ses forces l’abandonner. Ses talents de guerrière se sont révélés inopérants, une fois de plus, comme si cette destinée n’avait été qu’une fausse route et son entrée dans les Pointes de fer une erreur dont elle n’avait pris réellement conscience que depuis son retour du Sombre Portail, mais dont elle n’avait pu pour autant se détourner complètement. Que Morghulock lui pardonne.
Elle sait qu’elle doit mourir. A terre, presque incapable de bouger, elle vit ses dernières minutes et ne souhaite pas qu’il en soit autrement. Elle sent qu’Herbert tente désespérément de la tirer de là, mais elle est déjà ailleurs. La mort n’est pas une fin et Brunhilda souhaite ardemment que le passage se fasse de la plus digne des façons possibles, à savoir en combattant jusqu’au bout. C’est pourquoi ses dernières forces, elle les concentre sur son ennemi juré, Ridrak, qu’elle compte bien amener avec elle dans la tombe et même en enfer si cela permettra de lui faire subir le châtiment que cet être sans foi ni loi mérite.
Elle voit cette poutre prête à s’effondrer au-dessus d’elle et comme Trompillon l’a sûrement ressenti au moment de sa propre mort, elle sait que c’est ainsi que cela doit se finir et que la compagnie saura suivre sa propre destinée sans elle.
Au moment où la poutre cède sous le poids des roches qui formeront son tombeau (quel meilleur lieu de mort pour un nain !) elle savoure la terreur qui se lit dans les yeux de Ridrak lorsqu’il comprend qu’il va mourir et qu’aucun Dieu ne sauvera son âme.
Brunhilda, fortement affaiblie suite au combat contre le dragon et par l’attaque en traître de Ridrak, sent ses forces l’abandonner. Ses talents de guerrière se sont révélés inopérants, une fois de plus, comme si cette destinée n’avait été qu’une fausse route et son entrée dans les Pointes de fer une erreur dont elle n’avait pris réellement conscience que depuis son retour du Sombre Portail, mais dont elle n’avait pu pour autant se détourner complètement. Que Morghulock lui pardonne.
Elle sait qu’elle doit mourir. A terre, presque incapable de bouger, elle vit ses dernières minutes et ne souhaite pas qu’il en soit autrement. Elle sent qu’Herbert tente désespérément de la tirer de là, mais elle est déjà ailleurs. La mort n’est pas une fin et Brunhilda souhaite ardemment que le passage se fasse de la plus digne des façons possibles, à savoir en combattant jusqu’au bout. C’est pourquoi ses dernières forces, elle les concentre sur son ennemi juré, Ridrak, qu’elle compte bien amener avec elle dans la tombe et même en enfer si cela permettra de lui faire subir le châtiment que cet être sans foi ni loi mérite.
Elle voit cette poutre prête à s’effondrer au-dessus d’elle et comme Trompillon l’a sûrement ressenti au moment de sa propre mort, elle sait que c’est ainsi que cela doit se finir et que la compagnie saura suivre sa propre destinée sans elle.
Au moment où la poutre cède sous le poids des roches qui formeront son tombeau (quel meilleur lieu de mort pour un nain !) elle savoure la terreur qui se lit dans les yeux de Ridrak lorsqu’il comprend qu’il va mourir et qu’aucun Dieu ne sauvera son âme.
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