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Dimanche 15 octobre 2017

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Dimanche 15 octobre 2017 Empty Dimanche 15 octobre 2017

Message par Admin Jeu 11 Jan - 21:30

Summary

Au matin, la décision est prise : c’est Lydia qui franchira le portail. Ses connaissances en démonologie la désignent naturellement. Quant au lieu et à l’heure, le matin dans un coin désert du jardin de Twin Peaks semblent tout indiqués.

On se rend sur place. Le jardin est effectivement vide et l’on choisit un recoin abrité des regards. Chacun ressent que l’ouverture du portail est imminente. Alors, Lydia s’agenouille et trace un pentacle dans la pelouse. Le portail apparaît. Après un regard vers sa nouvelle famille, Lydia s’y engouffre...

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Message par Admin Jeu 11 Jan - 21:31

CHAPITRE 3

Summary

Chacun se tient sur ses gardes mais, pour une fois, le portail ne crache ni monstre, ni flamme, ni fléau de quelque sorte que ce soit. C’en est presque surprenant.

Sur la pelouse du parc, on attend. Chacun repense aux dernières journées, au chemin parcouru. Il faut reconnaître que tous les quatre se sont révélés plein de ressources : Merry sait manifestement se faire discrète comme un chat, Joge insaisissable, et John… meurtrier ; quant à Lydia, elle s’est naturellement coulée dans le rôle de porte-parole de leur groupe. Lydia… Reviendra-t-elle ? Le portail est maintenant fermé.

Après plusieurs minutes d’un silence pesant, un trou déchire rapidement l’air et recrache la jeune femme sur l’herbe. Lydia ! Comment va-t-elle ? Qu’a-t-elle vu, entendu, ressenti ? Assise en tailleur, la sœur de Merry se remet lentement de ses émotions, avant d’entreprendre son récit.

Tout d’abord, le tourbillon l’a déposé dans une salle sombre. Titubant vers une lumière, elle y a rencontré le Gardien, un Démon aux cornes à peine perceptibles, vêtu d’un élégant costume et tatoué sur la joue d’une roue formée de treize pics. Otant ses lunettes noires, il a considéré l’offrande apportée par la jeune femme avec un sourire. Lydia s’était alors sentie à nouveau emportée en autre lieu.

Puis elle s’est trouvée dans un palais aux dimensions floues. Devant elle, sur un trône, Astaroth était avachi. Ses cornes, enroulées suivant la courbure de son crâne, surmontaient un visage fascinant, terminé par une fine barbichette que caressaient ses longs doigts. Alors que Lydia parvenait difficilement à détacher son regard de celui du Démon, elle prit conscience qu’un chaudron bouillonnait à gauche du trône, duquel émanaient des effluves envahissant la pièce. La voix suave du Démon interrompit ses réflexions.

Des mots prononcés, Lydia serait bien en peine de se souvenirs exactement. Face au puissant Prince Démon, il lui semble qu’elle a fait preuve de toute la témérité et de l’audace que lui permettait la situation. Mais probablement son interlocuteur, entre flatteries et menace voilées, l’a-t-il poussée à s’engager. Et en leur nom à tous…

Voici ce dont elle se souvient. Tous les quatre sont enfants de Rasturial, un Démon sbire d’Astaroth, envoyé sur terre il y a deux siècles. Rasturial, selon le pacte conclu avec son Prince et maître, ne peut y demeurer qu’à condition de lui sacrifier régulièrement des enfants de Démon. C’est la raison pour laquelle il cherche à les capturer.

Mais Astaroth est las des âmes de demi-démon et, surtout, des libertés que s’adjuge son disciple. Mais il ne peut briser le pacte. En revanche, si Rasturial n’était pas en mesure d’honorer sa part du contrat, son retour serait justifié… Dès lors, un marché semble possible entre le Prince Démon et les quatre enfants de Rasturial : qi’ils débusquent leur père et le poussent dans un portail ; en échange, Astaroth se charge de mettre fin aux apparitions de portails qui les pourchassent. Bien sûr, ils perdront leurs pouvoirs par la même occasion. L’entreprise est ardue, mais un artefact démoniaque, la Chaîne de Cerbère, pourra les y aider. Et ainsi se conclut l’accord avec le Prince Démon. Voilà tout ce dont Lydia a souvenir.

Un silence éloquent accueille le récit de la jeune femme. Puis le pragmatisme reprend le dessus. On quitte prestement le parc, tout en passant des coups de téléphone à Aline, puis à Hori. Les propos de tous deux concordent : la Chaîne de Cerbère est un objet convoité par les amateurs d’ésotérisme, bien que personne ne sache réellement son origine ni son utilité. Elle est, semble-t-il, composée d’une centaine de petits maillons en argent – dont un sur deux est gravé d’une lettre dans une langue inconnue – pour une longueur totale de cinq mètres. Les légendes les plus farfelues courent à son sujet. Certains disent qu’elle a été rapportée par des extraterrestres, d’autres qu’elle est le lien entre le corps et l’esprit, d’autres encore que chaque maillon tient prisonnier un esprit maléfique… Toujours est-il qu’elle est aujourd’hui en possession de Mathew Black, un riche collectionneur de San Francisco.

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Message par Admin Mer 24 Jan - 19:35

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Il est 10h30. Pour plus d’efficacité, le groupe décide de se séparer, en gardant un œil sur l’imminence du prochain portail.

Lydia, Merry et Joge se rendent en voiture à l’adresse de Matthew Blake. Quelques instants plus tard, les voilà rendus au croisement de Oak Street et Scott Street, dans un quartier résidentiel de maisons cossues au style victorien. Deux voitures de police stationnent devant le pavillon de M. Blake. Joge gare la voiture un peu plus loin. Tandis que Lydia accoste d’un air naïf l’un des policiers en faction, sa sœur se faufile silencieusement à l’arrière de la demeure, sous l’œil attentif de Joge, resté au volant.

Discrète comme une chatte, Merry se hisse à une fenêtre et en brise la vitre. Elle se coule à l’intérieur. Tout est silencieux et sombre au rez-de-chaussée. Tandis qu’elle déambule de pièces en pièces, Merry découvre un intérieur bien tenu, à l’exception d’un vaste cabinet, que l’on devine la principale pièce de la maison. Au centre, entourant un bureau et la chaise attenante, un balisage de la police de couleur jaune laisse deviner la raison du silence qui règne. Tout autour, un amoncellement d’objets hétéroclites encombrent tables et étagères. Merry frissonne à la vue d’un pentacle ornant le frontispice d’une peinture. A y regarder de plus près, la plupart des objets de valeur ont disparu et ne subsistent que leurs supports ou quelques photographies. Et bien sûr, pas de chaîne…

Devant le pavillon, le policier, d’humeur enjouée, s’épanche devant Lydia, un peu plus qu’il ne devrait. M. Black a été retrouvé mort hier. Il vivait seul et c’est sa femme de ménage, qui ne vient qu’une fois par semaine, qui a découvert le corps à son bureau. Ce bureau, c’est un drôle de foutoire, vous savez, avec un fatras de bibelots, qui valent un certain prix à ce qu’il paraît. Ce qu’ils vont devenir ? Il semble qu’ils doivent être vendus aux enchères par la mairie. Oui, c’est ce que prévoit la loi lorsqu’il n’y a aucun héritier. Pourquoi ?

Loin de chez feu Mathew Blake, John descend d’un bus. Sur le trottoir de l’avenue, il lève les yeux vers l’hôtel Omni. Puis, d’un pas décidé, il franchit le porche. Le hall de l’immense palace est somptueux et le groom, aux lèvres pincées devant le pull à capuche du sportif, l’invite à entrer. John s’installe boire un café, le temps d’observer les allers et venues. Après un moment, il se dirige vers la réception de l’hôtel. S’étant fait confirmer la présence de clients russes, il souhaite réserver une chambre à leur étage, au nom de Josef Velcro. Par chance, il reste une suite, la 508, mais un acompte de 1000 $ doit être versé à la réservation... John paye.

14 heures. Après que Joge et Lydia se soient procuré des vêtements plus habillés, tout le groupe se retrouve dans le hall de l’hôtel et décide d’y prendre le déjeuner. Les plats sont succulents et un moment de repos n’est pas déplaisant. Mais au dessert, un homme qu’aucun d’eux ne connaît les accoste familièrement. « Alors, John, on mène la grande vie ? ». Ce dernier garde son sang-froid et, après un regard aux autres, fait usage du Pouvoir de Domination. « Dis-moi qui tu es ! ». L’homme bredouille : « Lieutenant Anthony Marc Fallow, 2nde brigade de répression du banditisme de San Francisco ». On se regarde. Reprenant lentement confiance en lui, le policier poursuit son discours. Il informe bien aimablement que John est dans le collimateur de son service pour le braquage de l’armurerie de Joffrey. L’arrestation est imminente, mais Fallow prétend pouvoir gagner du temps et fait glisser une clé sur la table. Pour cela, il suffit de déposer 10 000$ dans une consigne de la gare centrale avant 16 heures. C’est bien peu pour éviter de croupir à l’ombre une dizaine d’années, n’est-ce pas ? Avec un sourire mauvais, l’homme salue John, ainsi que ses compagnons, en s’arrêtant sur le visage de Joge. Puis il fait demi-tour et quitte l’hôtel.

Aussitôt que le flic véreux franchit les portes, John se lève et le suit. L’homme a traversé la foule vers un arrêt de bus, à une centaine de mètres, où il attend, ainsi qu’une autre femme. Sans l’ombre d’une hésitation, John se rapproche, le revolver dans la poche. D’un pas rapide, il passe devant le policier, qui lève les yeux trop tard. Le Lieutenant Anthony Marc Fallow s’effondre, une balle dans le cœur. John s’éloigne et tourne au coin de la rue, alors que les cris de la femme s’élèvent derrière lui. Joge, qui a suivi John, a observé la scène de loin. Il retourne précipitamment à l’intérieur et fait signe à Merry et Lydia de ne pas s’attarder. On reprend la voiture en toute hâte.

Dans le véhicule, le silence règne. Probablement le meurtre du policier était-il le meilleur choix, mais les événements s’accélèrent. On prend la direction de la salle des ventes.

Deux policiers de service surveillent le lieu de la vente aux enchères. Plus exactement, ils gardent les abords de l’entrepôt adjacent, où sont exposés les objets qui seront vendus le lendemain. Le groupe pénètre dans l’entrepôt en jouant des coudes entre de riches curieux, le commissaire-priseur et ses nombreux assistants. La Chaîne de Cerbère inscrite au catalogue de la vente est bien visible, dans la vitrine centrale.

On hésite sur la marche à suivre… jusqu’à ce que l’air se mette à trembler dans une odeur de soufre qu’on ne connaît que trop bien. A nouveau, un portail s’ouvre ! Au beau milieu de la foule, qui hurle, fuit ou s’évanouit, une immonde vermine rampante et volante jaillit des enfers, et s’abat sur tous les individus présents, blessant John et Lydia. Au milieu du tumulte, Joge fracasse la vitrine et s’empare de la Chaîne.

C’est alors qu’une une rafale de mitraillette déchire l’air. Un individu asiatique en costume sombre ouvre le feu sur Joge et le blesse. Un autre, à l’apparence identique se précipite et lui arrache la Chaîne des mains, tandis qu’apparaît un troisième, une arme automatique à la main. John se jette à terre, en sortant son arme. Merry fouille les présentoirs, cherchant de quoi se défendre. Alors que le portail s’est refermé, faisant disparaître la vermine, Lydia, à genoux, trace plusieurs pentacles sur le sol… Aussi, lorsque les deux policiers font irruption, l’arme à la main, un nouveau portail apparaît et crache dans la pièce un gaz irrespirable qui ajoute encore à la confusion.

Joge parvient à récupérer la Chaîne et fait feu sur les policiers. Les armes crépitent en tous sens. Plusieurs adversaires s’écroulent et sortir paraît envisageable. Joge se précipite d’abord, suivi des autres. Hélas, dehors, d’autres asiatiques ont surgis d’une voiture juste devant l’entrepôt. On joue l’incompréhension et Lydia met deux des trois adversaires sur une fausse piste. Le temps que le dernier saisisse la situation, chacun s’est enfuit de son côté.

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Dimanche 15 octobre 2017 Empty Re: Dimanche 15 octobre 2017

Message par Admin Jeu 25 Jan - 20:01

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Il est 17h30. Le groupe se retrouve, en piteux état. On patiente dans la voiture jusqu’à ce que la nuit tombe et, comme la veille, leurs blessures se referment à la tombée du jour. Ça va mieux. On a la Chaîne, mais encore beaucoup de questions. Il est décidé d’agir sans plus tarder.

A 21 heures, le groupe revient au palace. Moyennant une fable et un pourboire, John obtient le numéro de la suite de Boris Volkovitch et Merry récupère une tenue de femme de chambre. A 21h30, elle entre dans la suite, quelques serviettes sur les bras. « Service d’étage ! ». Deux hommes russes, désœuvrés, un verre à la main, la toisent mollement. Avant que l’un d’eux ne se lève pour l’éconduire d’une voix pâteuse, Merry ouvre les portes, jette un œil à droite, à gauche ; dans l’une des chambres, elle a deviné un bureau sur lequel traînent quelques papiers. Elle sort dans une courbette.

Un instant après, Lydia frappe à la porte dans tenue suggestive. Sous les yeux ébahis des malfrats, elle entre, toute en ondulations, et s’installe dans un des sofas de la suite : « faveur spéciale de l’hôtel pour Monsieur Volkovitch… ». Les deux russes bredouillent, se rapprochent, peinent à se contenir… Et quand John débarque en voisin jovial avec une bouteille de Vodka à la main, rien ne les étonne plus. Le charme de Lydia, les verres qui tintent, il n’en fallait pas plus aux hommes déjà éméchés pour baisser leur garde. Avant même qu’ils n’aient le moindre doute, John a dégainé son silencieux et leur a logé à chacun une balle dans la tête.

On fait entrer Joge et l’on met de l’ordre dans la pièce. Lorsqu’on pousse la porte de la chambre, on découvre Merry penchée sur le bureau, un papier à la main. La fenêtre ouverte derrière elle laisse deviner le chemin qu’elle a emprunté, depuis leur propre chambre sur la corniche du cinquième étage ! Rétrospectivement, Lydia frisonne pour sa sœur en refermant la fenêtre.

Selon Merry, c’est évident : les lignes de chiffres inscrites sur le papier sont cinq longitudes et latitudes. Fébrilement, on entre les coordonnées GPS sur un téléphone. L’écran révèle que les points entourent l’océan pacifique et, même si l’on se garde bien de le tracer, chacun devine la forme qui se dessine : un pentacle !

Mais Merry sent quelque chose la gratter sous son pull. Elle l’ôte et pousse un cri. Une bestiole se promène sous sa peau. Elle avance au niveau de l’épaule, le long du bras… Lydia se saisit d’un couteau et pratique une incision. Sous les yeux révulsés de Merry, sa sœur extrait un énorme ver, qui se tortille. Avant de l’écraser sous le talon, on remarque une marque sur son corps : treize cornes formant un cercle…
Une fois l’émotion passée, on reprend ses esprits. Quelques recherches sur internet permettent d’obtenir davantage d’informations sur les cinq emplacements.

  • Le premier point est situé dans l’île Saint Laurent, près du détroit de Béring. Il correspond à une maison voisine du port, où un massacre a eu lieu deux semaines auparavant. D’après les journaux, une vingtaine de personnes a été retrouvée morte et certaines en auraient même mangé d’autres.

  • Les coordonnées de la deuxième ligne désignent une route côtière du nord de l’Australie, près de la petite ville de Cooktown. Là aussi, une vingtaine de personnes, des touristes, a été retrouvée morte il y a une semaine. La police a conclu à un accident de car.

  • Les troisièmes coordonnées sont tout près, à San Francisco ! Elles désignent plus précisément une église orthodoxe, Notre-Dame-de-Kazan. Mais aucun fait divers n’est évoqué à son sujet.

  • Le point de la quatrième ligne est situé à l’Est de la Russie, plus exactement le stade Dynamo de Vladivostok. Les seuls évènements rapportés ne sont le fait que des quelques supporters pleins d’alcool, bien vite arrêtés.

  • Le cinquième et dernier point se situe sur l’île de Tahiti. Les médias locaux rapportent un terrible crime il y a trois semaines : à l’arrière d’un supermarché, une vingtaine de clients ont été retrouvés égorgés, leur sang s’écoulant encore sur le sol quand la police a surgi.

Ainsi donc, des crimes atroces sont commis toutes les semaines. A y bien regarder, ils ont lieux dans la nuit du dimanche au lundi, comme cette nuit… Notre-Dame de Kazan n’est qu’à un quart d’heure en voiture !


Dernière édition par Admin le Dim 19 Aoû - 18:09, édité 1 fois

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Message par Admin Sam 10 Fév - 23:35

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Rapidement, on prépare les armes et des vêtements sombres. Une fois descendus dans le hall de l’hôtel, on constate près de l’entrée un homme asiatique, aux traits semblables à ceux combattus à la salle des ventes. Il semble observer les allers et venues. Tandis que le groupe passe devant lui en conversant bruyamment, comme si de rien n’était, l’homme ouvre une bouche ronde lorsqu’il les reconnaît, mais n’esquisse pas un geste.

Dans la voiture, on repense aux dernières heures. Décidemment, les aptitudes de chacun se sont encore affinées : John est devenu tête brûlée et Merry une véritable casse-cou ; Joge semble passé maître pour sauver sa peau et Lydia pour se glisser dans la peau d’une  vamp’.
Le trajet n’est pas très long, mais suffisamment pour que le manque de sommeil commence à se fasse sentir.
L’église orthodoxe russe Notre Dame de Kazan est plutôt moderne et de taille modeste. Une limousine garée près de la façade jure parmi les véhicules du quartier.

Faisant le tour, se hissant à hauteur de vitraux, tenant d’ouvrir la porte de la sacristie, le groupe finit par faire venir un homme bedonnant à la barbe fournie. Le religieux leur explique, avec un fort accent russe, que le lieu de culte est fermé aux fidèles en cette heure tardive. Mais, à la mention du nom de Boris Volkovitch, l’homme d’église hésite et les fait entrer.

Comme le groupe franchit le seuil, admire le lieu de culte et ses nombreuses icônes, un nouveau portail apparaît parmi eux ! Aussitôt, l’homme se saisit d’un lourd porte-cierge et, semblant habité d’une furie meurtrière, se jette sur Lydia. Celle-ci l’évite aisément et l’arme improvisée heurte le marbre du sol, faisant résonner toute la nef. Alors que Lydia tente sans succès de pousser son adversaire à l’intérieur du portail, Merry attrape elle aussi un porte-cierges en fonte et le frappe au thorax, d’un coup qui le jette à terre en l’étourdissant. Le portail disparaît et Joge immobilise leur adversaire afin de l’interroger, tandis qu’on se fait silencieux.

Mais une voix masculine leur parvient, derrière l’iconostase dorée : des mots russes, qui semblent poser une question avec un certain agacement. John répond du tac au tac, imitant comme il peut la voix de l’homme étendu au sol « Ce n’est rien, j’ai trébuché ». La supercherie semble fonctionner et l’on entend plus qu’un maigrement et quelques pas qui s’éloignent.

Leur prisonnier reprend ses esprits. Pour éviter une nouvelle alerte, Joge l’assomme prestement. Tandis que les jeunes femmes font le gué, John ôte à l’homme sa soutane noire et l’enfile. On cache le corps derrière un banc.

L’église, dont le tour est vite fait, s’avère entièrement vide. Seul reste à explorer le sous-sol, que dessert un escalier en béton par lequel a dû s’éloigner l’autre homme.

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