Teadon

Cérémonie d'intronisation de Téadon à l'Alliance des Seigneurs

En présence de Sœur Géraèle et Sieur Toblen Rochecolline, témoins de Botte Sildar Hallhiver,
en présence de Dame Novaëlle-Ambre d'Adonadh et Sieur Valim, témoins de Téadon,
ce dernier, vêtu du blanc rituel à l'aube du 16ème jour de Printemps de l’année 316 de la Dryade,
a prononcé les vœux d'intronisation dans l'Alliance des Seigneurs.

Sildar : « Téadon, dans le respect de nos traditions, je t’invite à t’agenouiller devant moi. »

Téadon (à genoux) : « Moi, Téadon, je m’engage à respecter et à servir l’Alliance des Seigneurs, à obéir aux membres qui me sont supérieurs ainsi qu’à toi, Botte Sildar Hallhiver, qui m’accordez votre confiance, afin d’œuvrer de toutes mes forces dans l’intérêt du Royaume et de ses communautés. »

Sildar : « Téadon, devant ces témoins rassemblés, et par l’autorité qui m’est dévolue, je te désigne Cape de l’Alliance des Seigneurs. Puisses-tu à jamais mettre la force qui t’anime au service du Royaume et de ses communautés. »

Téadon : « Pour le Royaume et ses communautés. »

Sildar (lui passant la bague à l'index) : « Cape Téadon, je suis fier de te compter désormais parmi les membres de l’Alliance des Seigneurs »
(lui fait fait signe de se relever)

Teadon Deux-fois né

Knurl ash darkust : Cendres de pierre si sombres
Garl vol fricht : Tunnel terrifiant
Farzen ignus brimt : Père aux yeux de feu

Teadon se tient seul, dans un lieu silencieux. C’est vaste comme une plaine, mais la couleur dominante est le gris, à perte de vue. Il n’y a pas de végétation, pas un souffle de vent, seulement quelques pierres, devant à gauche, à droite, derrière. Et partout, entre ces pierres, au sol, de la poussière, grise. Baissant le regard, Teadon constate que ses pieds sont enfoncés dans cette poussière jusqu’au bas de ses chausses, à hauteur de chevilles. Dans ce désert de gris, ses vêtements bien que ternis, sont la seule touche de couleur. Tournant lentement les yeux vers le ciel, il n’y rencontre qu’un vide gris plus clair, sans astre ni nuage.

Il éternue. Son corps lui semble curieusement étranger. Il a bien conscience du contact de la poussière sur ses pieds, du froid environnant et aussi d’une odeur minérale entêtante, mais ces perceptions sont lointaines, comme si elles étaient celles d’un autre.

Faisant laborieusement jouer ses muscles, Teadon se met en mouvement. Ses pieds soulèvent la couche de poussière, qui s’élève haut et retombe lentement. Les particules sont fines et légères, comme de la cendre. Il progresse, entre les pierres. Il marche, un pas après l’autre. Combien de temps ? Cette question a-t-elle encore un sens ? Aucune soif, aucune faim ne le tourmente, ni la douleur ou la fatigue. Il se retourne pour contempler le trajet parcouru : les traces de ses derniers pas sont bien visibles, ainsi que le nuage de cendres soulevé, qui retombe sur elles, lentement, inexorablement…

Teadon contemple les cendres qu’ont soulevé ses pas retomber lentement. Pas un souffle de vent ne dévie leur chute, si parfaite, si prévisible : comme si l’imprévu – la vie - n’avait pas droit de cité en ce lieu. Teadon reprend machinalement sa route. Que faire sinon ?
Et pourtant, à quoi bon ? Avancer, s’inventer un but, est-ce que cela a encore un sens ? Teadon, dans ce désert de cendres, n’est-il pas, justement, rendu à destination ?

Tandis que ses pensées vagabondent, que sa perception se fait moins attentive, plus détachée, il lui semble brièvement deviner une cohérence dans l’espace, là-bas, sur sa gauche, comme si une intention avait imprimé une marque dans ce désert.
Teadon oriente ses pas dans cette direction. Vers quoi exactement ? Qu’avait-il vu ? Il ne distingue plus rien à présent. Était-ce seulement réel ? N’était-ce pas plutôt son imagination ? le produit d’un espoir qu’il ferait mieux d’oublier ?

En tordant sa perception, en tentant de s’ouvrir à une autre forme de réalité, il lui semble pouvoir faire émerger devant ses yeux une marque, qui strie le paysage, telle une ligne, nette, avant l’horizon. Mais cela ne dure pas : malgré toute sa volonté, il ne peut maintenir davantage l’effort dont il vient de faire preuve. A nouveau, le désert s’étend, quelconque et désespérant.
Et pourtant… Et pourtant, Teadon conserve la conviction de quelque chose d’important à discerner, au loin.

Ma chère Amariel,

 J'ai vu ton faucon me survoler il y a deux jours et me suis permis de lui donner ce message pour toi. J'espère que toi, nos chers parents, ce cher Aezavon et tous les elfs de notre belle cité se portent bien.
 Je viens de traverser une épreuve qui m'a transformé... Au cours de laquelle j'ai eu une vision de notre arrière grand-père, Aherzagarel. Il me demandait d'être en possession de la gème de Cavaniel, afin d'avancer dans mon lien avec lui et sur ce chemin si étrange que d'être ensorceleur.

  Penses-tu que tu pourrais retourner dans l'antre près du lac?
  Dans ma vision, Aherzagarel m'a montré comment accéder au  lieu primal des Cavaniel. On y entre en faisant couler 30 centilitres d'eau sur le blason représentant un éclair encapsulé dans une goutte d'eau. Ce blason se trouve après avoir emprunté le deuxième tunnel et effectué 30 mètres.
 La gème en question n'est autre qu'un saphir taillé par magie en forme de goutte d'eau. Pourrais-tu me la renvoyer par faucon. Je vais me diriger en direction d'”Arbre Foudre”, puis de Talbeth-Hav.
 Que Gaëlm et Arcana te protègent,
 Toute mon affection,

                        Teadon Telumeht Wintil Angulocë Cavaniel

La famille de Teadon :


Aherzagarel, arrière grand-père de Teadon, Dragon de Bronze, descendant direct de Cavaniel


Aezavon, grand-père paternel de Teadon, fils d'Aherzagarel (ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau), Ensorceleur, Primancien de Telumeht-el


Amariel, sœur aînée de Teadon, Rodeuse Protectrice de Cavaniel (Traqueuse)

Teadon a reçu une lettre de Halia THornton :

Je soussigné Halia Thornton, Bourgmestre désignée de la ville de Haute-Bannière en Ystaad, atteste avoir été informée ce jour par le porteur de cette lettre dénommé Teadon que celui-ci était entré en possession d’un objet magique à l’occasion de l’exploration d’un souterrain. L’objet en question est un bâton en verre. L’intéressé s’est engagé devant moi à régulariser au plus tôt sa situation auprès des autorités ducales.

En date du 51ème jour de Printemps de l’année 316 de la Dryade, signé Halia Thornton.

Sinda Olombo, le cheval de Teadon