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Vendredi 13 octobre 2017

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Message par Admin Lun 11 Déc - 21:07

CHAPITRE 2

Summary

En à peine plus de 24 heures, tout est allé si vite ! Leurs enlèvements par un gang mexicain, l’accident, le démon sorti d’un portail, des coups de feu, leur famille mêlée à cette affaire, le rendez-vous lugubre à la casse autos et à nouveau un portail, mais avec des flammes infernales et encore des coups de feu… Et à présent cette révélation sur leur parenté ! Les premières questions posées à la famille ont bien montré à chacun que ce qu’ils tenaient pour acquis étaient cousu de fil blanc. Manifestement, aucun d’eux ne connaît son vrai père et les analyses prouvent qu’ils ont tous les quatre le même… Voilà un groupe bien étrange, réunit pour une raison encore mystérieuse…

Au fil de ces péripéties, chacun apprend à se connaître, les caractères se précisent. Merry a su faire preuve d’un grand sang-froid et pour sa sœur il est visiblement important de faire passer la famille et les amis d’abord. Quant aux garçons, Joge s’est révélé autant bouillonnant que John s’est montré détaché.

D’autres maigres informations ont pu être glanées par leurs proches durant leur enlèvement : le gang des mexicains – finalement assez faiblement armées et mal organisés – étaient plus habitués aux vols de voitures qu’aux enlèvements. Mais ils agissaient cette fois pour le compte d’un commanditaire faisant partie d’une organisation bien plus vaste : un russe à la sinistre réputation, surnommé le Boucher de Novgorode, qui leur avait promis 50 000 $ pour la capture de chacun d’eux …

4 heures du matin. Tandis que, tombant de sommeil, ils se sont assoupis quelques heures, certains dans la chambre d’hôpital d’autres dans la salle d’attente du laboratoire de Bart, un nouveau portail les réveille en sursauts ! Mais à peine ont-ils le temps de se mettre sur leurs gardes que les voilà soudainement transportés aux quatre coins de la ville ! Merry, encore très faible, arrive dans le secteur des reptiles du zoo municipal, tandis que Lydia barbotte sous le Golden Gate. John, lui, apparaît dans un centre commercial désert et Joge sur un marché. On s’extirpe comme il peut de la situation, on s’appelle, on s’étonne et on se concerte pour se retrouver au laboratoire de Bart.

Durant le trajet, chacun fait le point. Certes, cette dernière journée a été plus qu’éprouvante, mais les choses s’éclaircissent petit à petit. Ils ont à présent la certitude que les apparitions de portails sont liées à leurs agissements. En particulier, il convient d’éviter de se séparer. Il leur semble, en contrepartie, qu’ils développent comme des pouvoirs, une sorte faculté à influencer le destin peut-être et puis cette certitude rassurante de pouvoir recouvrer leur santé à la faveur de la fin de journée. Merry en aura bien besoin.

8 heures du matin. En ce vendredi, le laboratoire est ouvert au public. Au fur et à mesure de leur arrivée, Bart les regroupe discrètement dans une pièce isolée. Il n’est pas raisonnable de rester longtemps ici. Les parents de Lydia et Merry vont être interrogées à l’hôpital et puis la presse parle déjà de la scène de combat et de l’incendie au Last Ride. Comme on peut, on s’arrange pour mettre les familles à l’abri. Et tandis qu’on s’interroge sur la suite possible, Lydia reçoit un appel de Aline Bonhair, sa directrice de thèse à qui elle a demandé de se renseigner sur les fameux portails. Elle a plusieurs pistes, mais le sujet est vaste. Elle aurait besoin de précisions, voire de la participation de Lydia pour les recherches. On se décide. A 11 heures tous les quatre montent dans la voiture prêtée par Tom et l’on se dirige vers l’université de Berkeley, en empruntant le Golden Gate.

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Vendredi 13 octobre 2017 Empty Re: Vendredi 13 octobre 2017

Message par Admin Mer 3 Jan - 21:25

Summary

Il est midi lorsque la voiture se gare sur le gigantesque campus, à proximité de l’emblématique Sather Tower. L’université de Berkeley, qui accueille plus de 30 000 étudiants, est réputée dans le monde entier. Avec émotion, Lydia retrouve les lieux des ses années d’études. Plus prosaïques, Joge a laissé le fusil à pompes dans le coffre, tandis que John et Merry conservent sur eux leur calibre léger.

Après un rapide sandwich dans un snac, Lydia dirige le groupe vers le département de « Comparative Literature ». Aline Bonhair y termine son cours. C’est une femme proche de la retraite, qui semble enseigner avec la même passion qu’à ses débuts. Elle est ravie et rassurée de voir son ancienne doctorante. Après les retrouvailles et les présentations, on prend la direction de la majestueuse bibliothèque du département.

S’épaulant l’une l’autre, Aline et Lydia se plongent rapidement dans les rayonnages. John s’éclipse pour passer un coup de fil et Merry trouve un terminal internet, sur lequel elle entame une recherche généalogique concernant leur lien parenté, avec les maigres informations qu’ils ont glanées.
Quant à John, qui feuillette avec désinvolture de vieux articles de sport, il est abordé par une charmante étudiante à l’accent russe, qui se présente sous le prénom de Pavla. John, flatté et curieux de la tournure des événements, accepte son invitation à déambuler dans le parc. Mais au détour de la conversation, il distingue que la demoiselle glisse sa main dans la poche de son blouson. Prise sur le fait, celle-ci joue alors de son charme pour entraîner John derrière les buissons. L’athlète fait mine d’accepter, mais ne se laisse pas prendre. Il la plaque contre le sol et entend bien la faire parler. Une ombre bouge derrière lui. John a juste le temps d’éviter un coup derrière la nuque en roulant sur le côté tout en dégainant son pistolet. D’un geste sûr, il saisit la jeune femme et braque l’arme sur sa tempe. Face à lui, deux hommes imposants en costumes sombres hésitent devant la situation. Alors, avec un fort accent russe, l’un deux lâche à regret : « On reviendrrra... », puis s’éloigne avec son camarade. John, flegmatique, range son pistolet et exige de la demoiselle qu’elle lui dise tout. Celle-ci y consent, mais demande à regagner un bâtiment pour se remettre de ses émotions. Mais dès que d’autres étudiants sont en vue, la perfide hurle a viol en s’enfuyant. John se voit contraint à s’éclipser piteusement et regagner la bibliothèque en faisant un long détour.

Merry comme Joge sont bredouilles. Alors que John leur raconte sa mésaventure, Joge lui conseille de vérifier la poche de son blouson. Et en effet, la soi-disant étudiante y a glissé un mouchard ! Merry l’examine avec intérêt : il s’agit d’un traceur – sans micro – d’une portée utile de 5 km. On hésite sur ce qu’il convient d’en faire et on remet la décision au retour de Lydia. Celle-ci revient enfin avec Aline, le sourire aux lèvres. D’après les informations rassemblées, les manifestations démoniaques auxquelles le groupe est confronté évoquent d’anciennes légendes japonaises. Or il se trouve que le Professeur Bonhair connaît un universitaire spécialisé dans les contes japonais, Hori Onizuka, qui réside à SF dans le quartier de North beach dans un appartement avec une terrasse donnant sur le Golden Gate et Alcatraz. Ils pourront se présenter à lui de sa part. Avant de se quitter, Lydia supplie Aline de se cacher quelques temps – mais le fera-t-elle ? – et celle-ci demande à son ancienne étudiante de se montrer prudente.

Après avoir pris congé de Mrs Bonhair, le groupe fait un bilan de sa situation. Un constat semble plus ou moins s’imposer : on manque d’armes. Merry contacte alors le Colonel O’Neil, lui demandant de lui en procurer. Mais le militaire ne l’entend pas de cette oreille. Faudra-t-il commettre un autre braquage ? On convient finalement que l’achat de munitions, plus simples à obtenir, pourra être suffisant dans l’immédiat. Reste le problème du mouchard. Les avis sont partagés et le ton monte. Finalement, Lydia tente de l’arracher à John. Celui-ci ne compte pas se laisser pas faire, mais Joge parvient à s’en saisir. Et tandis que John ressasse son mécontentement, le reste du groupe fait avaler l’émetteur à un chien errant.

Il est 19 heures et le campus se vide. Joge reprend le volant. Rapidement, on constate qu’une berline noire suit le véhicule. Joge accélère. Sur la route déserte, la berline les talonne et la lunette d’un fusil de précision reflète le soleil couchant. Joge met le pied au plancher. Des coups de feu retentissent, mais la voiture de Tom, sous la main experte de Joge, distancie prestement les poursuivants.

Arrivés à SF, on achète quantité de munitions pour les révolvers et le fusil à pompe. C’est l’occasion de faire le compte des ressources financières. Par sécurité, on rend sa voiture à Tom et on achète une Chevrolet Impala noire d’occasion. Une bonne partie du budget y passe, mais la dépense paraît nécessaire.

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Il est 21 heures lorsqu’on se présente à l’adresse de Hori Onizuka.

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Scène 15 – Extérieur nuit. Vue sur la baie scintillante et le Golden Gate illuminé. Musique lente.

L’Impala se gare devant une résidence de standing. Les quatre héros descendent du véhicule. Lydia appuie sur l’interphone.
– Monsieur Onizuka, navré de vous déranger à cette heure tardive. Je me nomme Lydia Callaghan. Mes amis et moi venons de la part du Professeur Bonhair. Pouvons-nous monter ?
– Bonjour Mademoiselle. Aline m’a prévenu de votre visite. Je vous en prie, montez.

Dans un tintement, la porte de l’ascenseur coulisse. Sans attendre, une porte s’ouvre sur un homme asiatique d’une trentaine d’années. A la vue du groupe, son sourire se fige en une expression contrariée et sa position se raidit.
Noir. La musique cesse. Un malaise s’installe.

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Summary

La conversation s’engage sur le pas de la porte.

Alors que Lydia évoque le motif de leur présence, parlant fort de portails et de démons, Onizuka les fait finalement pénétrer à regret dans une étroite entrée. Il referme la porte. Derrière lui, on devine un intérieur propre et rangé, décoré dans un style japonisant (estampes au mur, sabre de décoration posé sur une table basse). Il manifeste une défiance évidente à leur égard, qui le pousse à répondre du bout des lèvres.

Selon lui, les héros sont le jouet d’une malédiction touchant de mauvaises personnes. Peut-être peut-il les aider, mais il lui manque pour ça ses instruments et en particulier un sceptre divinatoire japonais, qu’il a utilisé il y a quelques temps pour une cérémonie sur un membre du personnel faisant visiter Alcatraz. Le sceptre est probablement resté dans le phare, qui n’est pas accessible aux visiteurs. On montre un certain scepticisme. En quoi ce sceptre est-il nécessaire et pourquoi est-il resté là-bas ? Monsieur Onizuka reste vague et il semble évident qu’il conditionne son soutien à la réussite de cette expédition. Bien. Comment se nomme l’homme en question ? Barry James. On prend congé.

Sur le parking de la résidence, Lydia reçoit un appel de Tom. Un type à l’aspect banal – blanc, 35 ans, sans accent est passé au Demon Lover. Il a dit avoir des informations sur « leur ennemi commun » et leur a fixé rendez-vous dans le hangar A22 de la zone portuaire, à 10 heures demain matin. Et ah oui ! il portait un béret.

Cette nouvelle les laisse dubitatifs. On s’installe dans un motel à proximité. La journée a été dense et la nuit bienvenue.

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